Si Chicago s’est érigée au rang de pionnière en matière de gratte-ciel, la ville, sous l’impulsion de génies de l’architecture contemporaine comme Franck Lloyd Wright ou Mies van der Rohe, a su remarquablement développer la résidence individuelle baptisée les prairies houses.
Apparues, pour les premières, dès le début du 20e siècle, elles inauguraient une nouvelle génération d’habitat. Franck Lloyd Wright, fondateur de ces constructions et auteur de plus de 400 projets réalisés durant sa longue carrière, disait : « Nous pouvons maintenant opposer l’architecture organique à l’architecture classique. Les murs latéraux, non liés entre eux, deviennent indépendants. Ils n’enferment plus rien. Ce sont des panneaux de soutènement séparés les uns des autres : chacun d’eux peut être raccourci, rallongé, perforé, voire éliminé. Ces panneaux librement disposés soutiennent le toit. Et que dire de ce toit ? Il se trouve mis en valeur par la merveilleuse sensation d’abri qu’il donne, mais un abri qui ne cache rien lorsque de l’intérieur vous regardez dehors. Sa forme souligne l’interpénétration de l’espace intérieur et de l’espace extérieur. Oui, ce que vous obtenez maintenant c’est un ample dais qui permet à l’espace intérieur de s’étendre vers le dehors : où, auparavant, la sensation dominante était celle d’un emprisonnement, vous avez maintenant celle d’une liberté ».
Ces innovations passaient par l’utilisation d’une combinaison de matériaux traditionnels et novateurs, comme le béton et l’acier, des toits débordants, des terrasses en encorbellements ou de grandes baies. Un concept avant-gardiste qui guide, aujourd’hui encore, nombre de projets architecturaux et qui trouve une résonance dans nos réalisations Hyline.
